5e congrès de physiologie de l’exercice chez l’enfant, symposium « obésité infantiles » – 2008 – montréal – georges cazorla
L’école peut-elle jouer un rôle pour lutter contre la sédentarité, le surpoids et l’obésité ?
- Déterminants de l’obésité (génétiques, environnementaux, culturels)
- Question – l’EPS scolaire et/ou les APS hors scolaires peuvent-elle contribuer au développement efficace de la capacité aérobie (endurance et puissance) et donc au niveau de condition physique et de santé de l’enfant et de l’adolescent
- Etudes
Conclusions
Oui, l’école peut contrecarrer la tendance actuelle à la baisse du niveau de condition physique et de santé constatée chez les enfants et les adolescents, à condition :
- de bien les informer sur la nécessité d’une alimentation équilibrée : « bien manger ou manger mieux… »
- d’augmenter leur temps quotidien et hebdomadaire d’activité motrice,
- de diminuer d’autant leur temps d’inactivité physique : « bien bouger ou bouger plus… »
- d’individualiser (groupes de niveau) et de contrôler la durée et l’intensité des séances d’EPS : « bouger plus et bouger mieux »
- d’ajouter le concept de « santé » à celui d’« EPS » : en envisageant L’EP-santé par séquences d’une heure ( 3 x 1h plutôt que 1 + 2h), et en introduisant dans chaque séance d’EPS et ce toute l’année, quelle que soit l’activité physique considérée : « le quart d’heure pour le cœur »
Outils à la disposition des enseignants,des éducateurs physiques et des élèves
- Calcul et interprétation individuels de l’IMC
- Comment contrôler la dépense énergétique de l’enfant et de l’adolescent ?
- Mesurer la durée réelle pendant laquelle l’élève est actif au cours d’une séance d’activité physique Détermination des besoins énergétiques chez l’enfant de 8 à 18 ans